La kinésithérapie traditionnelle

Sophie Merlette pratique une rééducation de type traditionnelle, c’est-à-dire qui s’appuie sur les principes fondamentaux de la kinésithérapie. Ceux-ci reposent sur l’étude de l’anatomie, de la physiologie et de la cinésiologie du corps humain.

L’évaluation

Tout soin nécessite une évaluation préalable des besoins du patient et donc de sa pathologie. Cet examen sera utile à la mise en place du protocole des séances de rééducation. Il est écrit sous forme de bilan par votre thérapeute et est joint à votre dossier qui sera télétransmis à la caisse primaire d’assurance maladie ainsi qu’à votre mutuelle.

Afin de comprendre votre pathologie et ainsi vos besoins de rééducation, le kinésithérapeute compose ce bilan à partir de votre ordonnance, d’un interrogatoire sur les conditions d’apparition de vos troubles ainsi que d’un examen clinique morpho-statique, morpho-dynamique et palpatoire. Différentes échelles de mesures sont utilisées telles que les degrés d’amplitudes pour mesurer les amplitudes articulaires, les échelles de douleurs ou les testings musculaires qui permettent une quantification de votre force musculaire.

Plusieurs bilans peuvent être réalisés au cours des séances afin d’éprouver la pertinence du traitement en cours et de quantifier les progrès réalisés sur la pathologie (douleur, amplitudes,…).

Les exercices musculaires

Les exercices musculaires sont utilisés à des fins de rééquilibration posturale ou d’acquisition de force, de résistance ou d’endurance musculaire.

Vous utilisez sans vous en rendre compte la quasi-totalité de votre musculature simplement en vous tenant debout. L’équilibration posturale requiert en effet une participation de l’ensemble de votre corps. Afin de se mouvoir, nous utilisons ces muscles non plus en mode statique mais en mode dynamique. Certains muscles sont utilisés principalement afin d’engager un mouvement, certains afin de freiner le mouvement et certains sont plus statiques que dynamiques. De même, chacun de nos muscles est utilisé dans une course qui lui est propre, c’est-à-dire que le muscle se contracte sur une distance musculaire plus ou moins longue.

Une rééducation musculaire doit prendre en compte non seulement le mode de contraction du muscle (il est plus utile de travailler un muscle que vous utilisez principalement pour votre statique en mode statique, un muscle freinateur en travaillant le freinage de mouvement,…) mais aussi dans quelle course le travailler (muscle raccourci ou allongé, sur toute son amplitude ou sur une partie seulement).

La rééducation est souvent à poursuivre chez vous. En ce cas, votre kinésithérapeute Sophie Merlette vous montrera quels exercices sont utiles à votre rétablissement et vous donnera une fiche d’exercices si besoin.

Le massage

Le massage est la première technique de soin utilisée par les masseurs-kinésithérapeutes. Il existe différentes techniques de massages qui ont toutes des effets différents. Il est en effet possible par le massage de lever une tension musculaire, d’étirer des structures musculaires ou ligamentaires, de diminuer une inflammation ligamentaire, de redynamiser la circulation liquidienne du corps (sanguine et lymphatique), de détendre un muscle,…

Les massages peuvent être doux comme plus affirmés, en profondeur comme plus superficiels, en fonction de votre pathologie. Un massage de lever de tension musculaire peut parfois être désagréable et la zone peut rester  légèrement douloureuse pendant un à  deux jours. Cela arrive surtout si le degré de la contracture musculaire est important, après un gros effort ou si la contracture est ancienne.

La physiothérapie

A des fins antalgiques, le kinésithérapeute peut s’aider de techniques de physiothérapie dans son traitement.

La physiothérapie est utilisée en complément du traitement manuel exercé par votre thérapeute. Elle se présente sous diverses formes qui ont pour fonction de diminuer l’inflammation, de préparer le muscle ou les autres structure au travail de rééducation, d’accélérer la cicatrisation, la circulation sanguine et lymphatique,… Le thérapeute est ainsi amené à parfaire votre rééducation par l’application de chaleur, de froid (cryothérapie), l’utilisation d’ultra-sons,…

Les bienfaits de chaque méthode vous seront expliqués.

Les étirements

Les étirements peuvent se révéler importants à réaliser dans certaines pathologies. En effet, ils permettent non seulement de retrouver une harmonie du corps par un rééquilibrage antéro-postérieur dans des pathologies type dorsalgies, lombalgies ou pathologies du genou ; mais aussi le recouvrement des amplitudes physiologiques perdues et utiles à la vie quotidienne comme l’élévation du bras après capsulite rétractile de l’épaule ou la flexion de genou après une ligamentoplastie de genou.

Différents types d’étirements existent et les techniques adaptés à vos besoins vous seront expliquées afin que vous puissiez entretenir voire améliorer vous-même votre souplesse.

 

Le matériel utilisé

Sophie Merlette, masseur-kinésithérapeute à Rennes dispose de tout le matériel récent permettant de mener à bien votre rééducation.

  • L’électrothérapie ou électro stimulation neuro musculaire permet non seulement une évaluation de votre force musculaire mais aussi d’augmenter vos capacités musculaire. Elle est souvent utilisée pour les rééducations post-opératoires afin de récupérer des capacités musculaires sur des muscles dénervés (sans force). Une autre variante de cette machine nommée TENS est utilisée celle-ci uniquement à des fins antalgiques. Afin de calmer des douleurs de dos dont l’origine est neuropathique, le kinésithérapeute a la possibilité de poser ces électrodes tout en poursuivant la rééducation.
  • Le petit matériel de rééducation tient lui aussi une grande place dans votre rétablissement. Afin de protéger vos articulations, Sophie Merlette, kinésithérapeute, préconise les exercices utilisant le poids du corps comme seule résistances. Il est cependant nécessaire dans certain cas d’adjoindre une forte résistance au mouvement. Votre kinésithérapeute peut ainsi utiliser des poids, des élastiques,… Dans un but proprioceptif, des plans instables sont de rigueurs tels que plateau de Freeman, trampolines, ballons… Ces outils sont utilisés fréquemment en fins de rééducation de cheville (entorse de cheville) ou de genou (entorse de genou, ligamentoplastie de genou,…).

Les exercices d’équilibre nécessitent quant à eux un appui stable. L’espalier permet le travail d’équilibre et peut être combiné selon les besoins à d’autres outils de rééducation.

Les pathologies les plus souvent traitées par votre thérapeute Sophie Merlette

Un kinésithérapeute libéral reçoit en soin de nombreux patients atteints de pathologies diverses et variées. Il est cependant notable que quelques-unes sont plus courantes que d’autres.

 La rééducation de l’entorse de cheville

C’est l’une des pathologies les plus courantes. Souvent mal traitées, les entorses de cheville sont récidivantes. Touchant souvent le ligament externe de la cheville, c’est au niveau de la malléole que vous ressentez une douleur.

Différents stades sont à noter dans l’entorse de cheville. Ainsi la guérison prendra plus ou moins de temps selon les cas. Votre kinésithérapeute peut dans certains cas appliquer sur votre cheville un strapping permettant d’éviter un surplus d’étirement ligamentaire.

Une fois l’inflammation passée, des exercices vous seront proposer afin de renforcer votre cheville et ainsi d’empêcher la récidive.

La rééducation de la ligamentoplastie du genou

Il s’agit d’une opération effectuée après une entorse grave de genou, lorsque les ligaments ont rompus. C’est le plus souvent le ligament croisé antérieur LCA qui est touché.

Le kinésithérapeute intervient après cicatrisation partielle voire totale de la suture. Un protocole de rééducation est à respecter. Les exercices sont ludiques, variés et évolutifs selon vos progrès.

La rééducation de la capsulite d'épaule

On la retrouve souvent chez une population féminine de 40 à 60 ans. Elle peut apparaitre sans cause ou suite à un trouble musculo-squelettique. En effet, une tendinite de la coiffe des rotateurs est parfois cause d’apparition de capsulite.

La capsulite rétractile d’épaule désigne un enraidissement progressif et souvent douloureux de l’épaule.

La rééducation de cette affection est longue (souvent plus d’un an) et compose plusieurs phases : diminution des douleurs avant tout travail de récupération d’amplitude articulaire.

La rééducation du syndrome de la traversée cervico-brachiale ou syndrome du défilé thoraco-brachial

Ce syndrome correspond à une atteinte du paquet vasculo-nerveux qui peut être très comprimé entre deux structures anatomiques entre lesquelles il passe. Il est ainsi comprimé entre deux muscles contracturés, entre un muscle et un os,…

Selon la localisation de cette compression, les atteintes peuvent être vasculaires, nerveuses, ou les deux. Si l’atteinte est veineuse, on notera par exemple l’apparition d’un œdème à l’effort, on notera une pâleur et un refroidissement des mains lors d’une atteinte artérielle et des douleurs ou paresthésies lors d’une atteinte nerveuse.

Cette pathologie est surtout présente chez les jeunes adultes et plus souvent les femmes.

La rééducation par drainage lymphatique

Les troubles de circulation lymphatiques sont souvent retrouvés au niveau des membres inférieurs : vous avez les jambes lourdes et gonflées. Des techniques de kinésithérapie permettent d’accélérer cette circulation par le massage (drainage), mais aussi par le biais de techniques de libération articulaire.

Il est à noter que l’on retrouve de tels troubles après des traitements chirurgicaux comprenant une ablation des ganglions lymphatiques (cancer du sein,…)

La rééducation de l'entorse du genou

Après une torsion de genou, souvent pied au sol, il est possible que vos ligament aient étés étirés. Tant qu’ils n’ont pas été rompus, il s’agit d’une entorse bénigne de genou.

Dans un tel cas d’entorse, la kinésithérapie est nécessaire à la diminution de l’inflammation mais aussi et surtout au reconditionnement de la musculature de votre genou.

La rééducation de la tendinite d'épaule

Elle est fréquente et souvent due à une sur-sollicitation de ‘articulation scapulo-humérale.

Les mouvements répétitifs associés à un mauvais positionnement de l’épaule entrainent parfois des inflammations des tendons. Il est alors douloureux de lever votre bras.

La rééducation consistera en une phase de lever de tensions et de diminution de vos douleurs,  laquelle fera suite à une phase de réapprentissage de l’utilisation de votre épaule ainsi que de reprise de force musculaire.

La rééducation de la névralgie cervico-brachiale NCB

Suite à une arthrose cervicale ou à une hernie discale, certaines racines nerveuses peuvent être mises à mal. Vous pouvez alors ressentir engourdissements, fourmillements ou encore voir gonfler votre bras. Ces sensations anormales peuvent être douloureuses.

Cette pathologie peut survenir à tout âge  et l’on peut distinguer l’existence de deux formes de cette pathologie : très inflammatoire ou peu inflammatoire.

La rééducation comportera une rééducation posturale ainsi que les levers de tensions musculaires.

La rééducation du mal de dos, dorsalgie, lombalgie, cervicalgie

Voir dans la rubrique « Douleurs dos et cou »

La rééducation abdominale

Voir dans la rubrique « spécificités de votre thérapeute »

La rééducation de l’incontinence urinaire

Voir dans la rubrique « Rééducation périnéale »

La kinésithérapie respiratoire

Dans le but d’améliorer la fonction respiratoire du patient, le médecin prescrit, quand cela est nécessaire, des séances de rééducation respiratoire.

Le masseur kinésithérapeute s’occupe à la fois des bébés atteints de bronchiolite mais aussi de personnes plus âgées et atteintes de troubles respiratoires chroniques.

La rééducation à la bronchiolite ne fait pas souffrir le nourrisson, mais elle est toutefois désagréable pour celui-ci. Elle permet un désencombrement pulmonaire des sécrétions bronchiques et donc une amélioration du sommeil et surtout de l’alimentation du nourrisson.